BUTOH ART WAVES: janvier 2012

Samedi 21 Janvier à 20h au Studio Keller. 1 rue Keller 75011 Paris.

Histoire de Butô

Originellement Le Butô, ou Ankoku Butoh "Danse des ténèbres", est une danse d'avant-garde inventée par Tatsumi Hijikata dans le Japon underground de 1959. Révolutionnaire, le Butô voulait changer de nombreuses idées esthétiques et conservatrices et bousculer violemment l'establishment.

Cet art est l'évocation d'un monde intemporel pré et post-existant à toute culture.

On peut dire qu'il se déploie par lui-même résistant à tout type de définition bien précise, qu'il a actuellement largement franchi les frontières du Japon et qu'il se développe dans des voies que ses fondateurs n'auraient jamais imaginées ou prévues.

Le mot "Buto" signifie en Japonais: Bu, "la danse"; To, "fouler le sol".

Il permet de communiquer avec la terre, les ténèbres, les forces cachées qui nous entourent, résidentes d'un univers parallèle, tapies dans les profondeurs de la nuit. C’est un appel aux forces de l’au-delà. Il dévoile le caché, la mémoire ancestrale, ce qu'on appelle l'archéo-mémoire, mais aussi actualise les forces en présence permettant de libérer notre source jaillissante en dehors des conventions esthétiques existantes, et revient à produire un acte poétique propre à l'imaginaire personnel du danseur.

Touchant au cœur de l'âme humaine, il rejoint et questionne le corps dans ces préoccupations actuelles révélées par la science, a savoir de quoi nous sommes constitué si ce n'est de particules et atomes communicants et dansant, produisant notre existence, et cela étant vécu en définitive par le corps.

Si nous comprenons que la matière est énergie en mouvement, alors nous accepterons implicitement que le corps sait.

Kazuo Ohno, l'autre figure importante et précurseur de cette danse dit: "ne pas penser seulement l'âme".

Même si le Butoh est née au Japon, Il a une vocation universelle et répond a un besoin hors norme pressenti par un nombre de plus en plus important de personnes.

Le butoh fait jaillir l'esprit enfoui dans les profondeur du corps.

mardi 24 janvier 2012